Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/358

Cette page n’a pas encore été corrigée

tel qu’au retour de Banieres : sa doleur de teste lui passa la nuict. C’est une ville toute enrichie de beaus & larges portiques & d’un fort grand nombre de beaus palais. On y vit comme à Padouë, ou environ, & a très-bonne raison ; mais la ville un peu moins paisible pour les parts antienes qui sont entre des partis d’aucunes races de la ville, desqueles l’une a pour soy les Francés de tout tamps, l’autre les Espaignols qui sont là en grand nombre. En la place, il y a une très-belle fontene. Le dimanche, il (Montaigne) avoit délibéré de prandre son