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notes et variantes

107 — « je » manque au ms. — Une rue de Rouen porte encore aujourd’hui le nom de rue des Cordeliers.

121 — Place vide pour une miniature.

130 — Voyez, sur dame Avonde, l’Introduction de M. de Reiffenberg à la Chronique rimée de Philippe Mousket (t. II, p. CXLII-CXLIV).

138 — * cuevre feu ; ms., cuere feu.

141 — tendrez ; ms., tendre.

176 — * maleüreus ; ms., maleurés.


Cette pièce est une seconde version du fabliau Des .III. Dames qui trouverent l’anel, publié précédemment (I, 168-177 ; voyez, outre les notes du deuxième volume, p. 298-299, un article paru dans la Germania, t. XXI, p. 383-399). Une troisième rédaction a été signalée par M. Eug. Ritter dans sa Notice du ms. 179 bis de la bibliothèque de Genève (Bulletin de la Société des anciens textes français, année 1877, p. 89). Ce n’est qu’un fragment de 50 vers ; le voici :

« ……Or ay je dit ma negligence, »
Dist l’abbesse ; « de tel semence
Fu jadiz mon courtil semez.
Or en dictes voz volontez,
Seur Ysabel, come l’ainée.
— Ma dame, (je) seioie blasmée ;
Par ma foy, ce seroit oultrage. »
Dist l’abbesse : « N’ayez hontage,
Mettez vergongne en non chaloir.
Guidez vous de mains en valoir ?
Nennil non ; dictes sans respit.
— Dame, foy que dois mon abit
Et mon volet et ma galoppe,
Ne foy que doy tippe ne toppe,
J’ay hanté l’amoureuse vie
Du deduit d’amant et d’amie :
Pris de mon ami tel soulas
Deus fois ou trois, tant que fut las,