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notes et variantes

Bretagne, en Anjou, en Normandie, en Tourraine. S’il fallait absolument choisir, on pourrait pencher pour le Saint-Gilles de Champagne, à six lieues et demie de Reims.


Vers 21 — arez, lisez aurez.

66 — * qui ; ms. , ou.

269 — Mais, lisez Mès.

300-301 — Ce refrain se retrouve aussi dans la « Cour de Paradis », publiée par Barbazan, I, 200, et par Méon, III, 142.

Imbert a récrit ce conte en vers.


XII. — De la Dent, p. 147.

Publié par Méon, I, 159-164 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, II, 350-351 , sous le titre de « l’Arracheur de dents ».


Vers 7 et 10 — sais, lisez sai.

8 — gens, lisez genz.

23 — « Alexandre le Grand » est pris ici comme type de la générosité et de la prodigalité.

38-40 — Les noms cités dans ces trois vers paraissent mettre la composition de ce fabliau à la fin du XIVe siècle. En effet, Bertran peut s’appliquer à Duguesclin, mort en 1380, le Maréchal à Jean de Maugenchy, dit Mouton, sire de Blainville, mort en 1391, le Chambellan à Bureau de la Rivière, chambellan de Charles V, mort en 1400 et enterré à Saint-Denis, aux pieds de son maître. Quant à Robert Malet, nous trouvons dans l’Histoire généalogique du P. Anselme (VII, 868) un Robert Malet, seigneur de Graville, vivant en 1378.

40 — Le chamberlanc, lisez le Chamberlenc.