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du premier volume

143 — effraée, lisez esfraée.

Cette vieille histoire se trouve déjà dans Apulée. Les contes de Boccace et de La Fontaine, qui portent le même titre, n’ont aucun rapport avec notre fabliau.


X. — De Brunain, la vache au Prestre, p. 132.

Publié par Barbazan, I, 41 ; par Méon, III, 25-28 ; et traduit par Legrand d’Aussy, III, 330-331, sous le titre de « la Vache du curé ». — L’auteur de ce fabliau est sans doute Jean de Boves. Cf. Hist. litt., XXIII, 153-4.


Vers 1 — * conte ; ms., cont.

11 — convent, lisez couvent.

39 — fasse, lisez face.

Se trouve sous une forme un peu analogue dans le Passa tempo de’ curiosi, et a été reproduit en prose dans la VIIIe nouvelle de Philippe de Vigneulles.


XI. — La Chastelaine de Saint Gille, p. 135.

Cette pièce, qui à proprement parler n’est pas un fabliau, mais une chanson, a été publiée par Barbazan, III, 21 ; par Sainte-Palaye (Amours du bon vieux temps), qui y a fait quelques changements ; par Méon, III, 369-379 ; et donnée en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 89-93.

Il est bien difficile d’identifier ce Saint Gille. La vis de Saint-Gilles, si connue en architecture, étant celle d’une église du midi, n’a rien à faire ici. Mais il y a plus d’un Saint-Gille, dans le pays d’oïl. Il y en a en