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du premier volume

323 — Qu’à son ostel. B, Que li borjois.

324 — B, Laissiez et ne fui plus tenuz. — plus. C, mais.

325-330 — Manquent dans B.

326 — Avez estés. C, Estet avés.

328 — est et moult. C, fu molt el.

329 — qu’il fu si. C, k’ensi fu.

331 — en. B, s’en.

334 — B, Ici fenit li miens contes. C, Ensi definera son conte.

Ce fabliau, bien souvent imité, se divise en deux parties séparées par la bataille des aveugles. La première partie se retrouve dans le Scelta di facezie, dans Sacchetti (nouv. 140), dans les Serées de Bouchet, dans les Contes du sieur d’Ouville, dans Imbert, etc. ; la deuxième partie est racontée à peu près pareille dans les Facétieuses journées de Chappuis, dans la Manière d’avoir du poisson (première repue de Villon, éd. Jannet, 187-190), dans les Facetie de Poncino, dans les Nouveaux contes à rire, etc., etc.


V. — La Houce partie, p. 82.
Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837 (anc. 7218), fol. 150 ro à 152 vo.

Publié par Méon, IV, 472-485 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, IV, app. 13 ; par Bartsch, dans sa Chrestomathie de l’ancien français, 1re éd., 274-282, et traduit par Legrand d’Aussy sous le titre de « Le Bourgeois d’Abbeville », IV, 117-124. — L’auteur de ce fabliau est non Bernard, mais Bernier, comme l’indique le vers 414.


Vers 11 — penser, lisez pensser.