Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome II.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

FABLIAUX


XXX

C’HEST

DE LA HOUCE.

Man. de Turin ; Fr. 36, f. 585 vo, 1re col.,
à 586 vo, 1re col.[1]

1
Un essanple vous voel retraire,
Où jou ne quier mençoigne atraire
Quant il n’est du mentir mestier.
Il avint jadis à Poitiers,
5Ensi com il me fu conté,
C’uns hom manoit en la cité,
Rices d’avoir et connissans.
Si amoit moult les siens enfans ;
Un fil ot, que mout tenoit cier.
10Bien vous puis dire et aficier
C’onques nus hom en creature
Ne mist si très grant nourreture

  1. XXX. — De la Houce, p. 1.

    Cette pièce, dont nous devons la copie à M. Stengel, n’est qu’une seconde version du fabliau que nous avons publié dans notre premier volume, p. 82-96.