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avertissement

Sa compétence, déjà bien connue dans le monde de l’érudition française, le sera bientôt dans le public par l’édition de la Chanson d’Aiol qu’il imprime pour la Société des anciens textes, par celle de la relation en vers de René Macé sur le Voyage de Charles-Quint en France, et par d’autres travaux qu’il prépare. Pour le commencement de sa collaboration, il s’est trouvé avoir la part la plus lourde, car c’est lui qui, en reprenant le travail comme s’il s’agissait d’une édition dont l’auteur aurait disparu, a dû, par suite de la perte des copies et des épreuves, collationner à nouveau les manuscrits et rétablir les variantes. Nous n’avons travaillé ensemble qu’à partir de la moitié du second volume ; il n’est que juste de mettre dès à présent son nom à côté du mien pour annoncer aux lecteurs de ce Recueil sa participation complète à la suite de l’œuvre, qui nous est maintenant commune.

Anatole de Montaiglon.