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teur et ceux qui s’intéressent à son travail, ne peuvent que profiter à l’œuvre, pour laquelle ils sont d’ailleurs un précieux encouragement. On désire avoir les variantes en même temps que les textes, et cela a ses avantages ; on trouvera, à la fin de ce second volume, celles qui s’y réfèrent et naturellement aussi celles qui se rapportent au premier volume. C’est même ce qui a augmenté le retard de la publication de celui-ci.

C’était mon ami M.  Pierre Jannet, pour lequel j’avais depuis longtemps commencé le travail de cette publication, qui se trouvait avoir entre les mains toutes les collations déjà faites par moi, et elles se rapportaient à la plus grande partie des fabliaux compris dans les quatre volumes de Méon. Apres sa mort, arrivée au milieu du siège, sa maison, à cause de la proximité des fortifications, — il demeurait à Montrouge, boulevard Jourdan, — fut employée comme poste et comme ambulance. On pense bien que les copies, non employées ou employées, et que les épreuves de la partie déjà imprimée, sur lesquelles se trouvaient précisément ces variantes qui n’étaient plus qu’à transcrire, ne se sont pas retrouvées. Ceux qui ont eu à recommencer de toutes pièces un travail déjà fait savent combien cela est dur : travailler pour faire est un plaisir, travailler pour refaire a toujours quelque chose d’irri-