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n’est pas sur le titre de la seconde partie. (Contrefaçon.)

Rétif dit qu’il y a eu, en outre, plusieurs contrefaçons en province.

El Pié de Frasquita. Traducido libremente al castellano. Paris, Rosa. 1834. 2 vol. in-18, 8 fr.

Traduit en allemand.

Par son amour pour les chaussures des femmes, Rétif de la Bretonne rappelle ce gentilhomme dont parle Le Sage dans le Diable boiteux : « Il y a deux jours qu’en passant dans la rue d’Alcala, devant la boutique d’un cordonnier de femmes, il s’arrêta tout court pour regarder une petite pantoufle qu’il y aperçut. Après l’avoir considérée avec plus d’attention qu’elle n’en méritait, il dit d’un air pâmé à un cavalier qui l’accompagnait : — Ah ! mon ami, voilà une pantoufle qui m’enchante l’imagination ! Que le pied pour lequel on l’a faite doit être mignon ! Je prends trop de plaisir à la voir ; éloignons-nous promptement, il y a du péril à passer par ici. »


N° 4. — LA CONFIDENCE NÉCESSAIRE, OU LETTRES DE MYLORD AUSTIN DE NORFOLK, à mylord Humfrey de Dorset. Par N. E. Rêtif-de-la-Bretone. Epigraphe : Quae fecisse juvat, facta referre pudet. Ovid. Imprimé à la Haie. 1769. — Deux parties, en 2 vol. in-8o;