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— » Oui, répondis-je en montrant la comtesse étendue sur le parquet.

» Le vieillard prit un flambeau et se hâta d’incendier les rideaux et les toiles de la chambre adultère. »

Deux heures après, une berline roule vers l’Océan.

Elle emporte Trialph au suicide.

Il a tué Ernest, il a tué madame de Liadières, il a tué Nanine — en lui chatouillant la plante des pieds ; il va se tuer à son tour.

Sur la plage, Trialph coudoie un comédien à qui il remet ses mémoires ou plutôt ce qu’il appelle ses Roueries :

« Nous nous complimentâmes longtemps sur le port en face de l’eau.

» Il m’a quitté enfin, l’égoïste !

» À la mer, à la mer, le Trialph ! »

FIN.

Voilà ce livre tout entier, — une des expressions les plus fidèles de l’orgie romancière. J’ai disséqué celui-là, afin d’être dispensé de disséquer les autres, — car il y en a d’autres. Il y a le Champavert, de Petrus Borel ; il y a les premières frénésies de Jules Lacroix. Il y en a de pires encore, auprès desquels les productions clandes