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CHAPITRE XXV

Autre académicien. — M. Victor de Laprade.

Lorsque M. Victor de Laprade a été admis à l’honneur d’occuper le fauteuil d’Alfred de Musset, ses titres poétiques se résumaient, — sauf quelques essais de jeunesse donnés aux revues de Lyon, — dans les ouvrages suivants : Psyché, les Poèmes évangéliques, les Symphonies et les Idylles héroïques, quatre recueils d’une valeur réelle, sérieuse, procédant à la fois de Lamartine et d’Alfred de Vigny. Le public (le public si limité des poètes) avait été frappé de l’aptitude spéciale de M. de Laprade à décrire les grands tableaux de la nature, en véritable fils du Rhône qu’il était.

C’est un chêne qui a conduit M. Victor de Laprade à l’Académie, — comme c’est un bœuf qui y portera tôt ou tard M. Leconte de l’Isle. Chaque poète a un thème où il excelle. Le thème préféré de M. de Laprade, celui auquel il revient le plus souvent, c’est