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ÉDOUARD OURLIAC

ces entrefaites, l’Univers lui fit des propositions de collaboration qu’il accepta. On le vit alors publiquement et courageusement brûler ce qu’il avait adoré, et relever l’étendard des doctrines du dix-septième siècle. Il ne faudrait pas croire cependant qu’une fois acquis au catholicisme militant, il abdiquât ce que nous appellerons les côtés agressifs de son talent. Au contraire, il retira de cette volte-face une verve nouvelle, qu’il mit au service d’une guerre à outrance contre son ancien parti. Nous devons à la vérité de déclarer qu’il ne put s’y défendre d’une pointe de fanatisme ; ses premières adorations pour Boileau reparurent, plus exclusives que jamais. D’un autre côté, il épousait ses nouvelles amitiés avec trop de similitude dans la façon d’écrire ; il prenait la brutalité pour la vigueur. Heureusement pour lui, il ne continua pas la revue littéraire et dramatique qu’il avait commencée dans l’Univers ; il revint à ses nouvelles, qu’il inclina dorénavant dans le sens de sa conversion, sans rien leur faire perdre pour cela de leur essence incorrigiblement comique. Ce fut pour le coup qu’il « retourna l’ironie de Candide contre la philosophie de