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Cette dernière réponse appartenait à un genre de phrases dont il avait appris à se méfier plus que de toutes autres. Il se tut. Il ne voulut pas prolonger plus longtemps une lutte dont l’issue paraissait incertaine. Peut-être même regretta-t-il de l’avoir poussée trop avant. Quelle base avaient ses soupçons, en effet ? De quelles preuves étayer une accusation quelconque ? Néanmoins, la lettre anonyme avait porté coup. L’embarras d’Amélie, sa rougeur soudaine, ses réponses ambiguës, tout cela devait rester dans l’esprit de Philippe Beyle.

Marianna avait réussi à empoisonner son bonheur.