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CHAPITRE XV

marianna.


Encore sous l’impression pénible de la scène de l’église, Mme de Pressigny se trouvait seule dans son appartement, le lendemain, lorsqu’on lui apporta une lettre. Cette lettre était datée de la petite ville d’Épernay.

« Accourez, madame, car j’ai à vous remettre mon testament, je suis mourante. »

Ce peu de mots était signé : Caroline Baliveau. Mme Baliveau était une de ses sœurs les plus obscures de l’association féminine ; mais dans l’association, les degrés d’obscurité n’étaient pas plus comptés que les quartiers de noblesse.