En 1874, je crois, une idée singulière traversa le cerveau de Nadaud. Il présenta et fit jouer au théâtre du Gymnase une comédie en deux actes et en prose, intitulée : Dubois d’Australie. Je me souviens d’avoir assisté à la première représentation de ces deux actes, — heureusement fort courts.
C’est l’histoire d’un pauvre diable revenu plus gueux que jamais du pays de l’or, et que ses parents s’obstinent à croire cousu de pépites. Il finit par les laisser croire, et il aide ainsi au mariage de deux amoureux. Waflard n’a rien écrit de plus anodin. — Il aurait fallu beaucoup de chansons pour faire passer Dubois d’Australie, après lequel on était tenté de répéter à Nadaud ses propres couplets :
Chante-nous quelque bêtise.
— Soit ! c’est comme il vous plaira.
Voulez-vous que je vous dise
Une scène d’opéra,