auteurs de cet à-propos. La légende veut que Charles Monselet
ait renversé, par ud brusque mouvement d’avant-bras, une
bouteille de saint-estèphe, en même temps que le verre de
M. Cuvillier-Fleury, qui était placé à sa droite. « … Une
immense teinte rouge se répand sur la nappe et lui imprime
un cachet de tableau flamand, incompatible avec l’étiquette
des rouis… À l’issue du dîner, le duc d’Aumale offre un cigare
à Monselet : celui-ci, qui ne fume jamais, accepte avec effusion.
Au bout de cinq minutes, il dépose son cigare dans
un coin et manque d’incendier les rideaux de l’hôtel de la
préfecture… (Ch. Bataille, le Diogène, 22 février 1857.)
Encore :
Les Trois Gendarmes, parodie en un acte, en vers, des Mousquetaires, d’Alexandre Dumas et Auguste Maquet, par MM. Gabriel Richard et Charles Monselet, représentée pour la première fois, sur le théâtre des Variétés, à Bordeaux, le 18 avril 1846.
« … De mes rares essais dramatiques, a écrit Charles Monselet, celui-ci est le meilleur, le plus gai. Il pourrait certainement supporter la réimpression. L’acteur Kime y était fort amusant.. »
Un dernier ouvrage, celui ci non imprimé — les Mésaventures du prince Rodolphe — parodie en cinq actes, en prose, par M. Charles Monselet, fut représenté également au théâtre des Variétés, à la même époque.
C’était la parodie des Mystères de Paris, d’Eugèue Sue.
Entre temps, Charles Monselet a annoncé un Comte de Saint-Germain resté inachevé, et fait représenter, sous le nom de Charles Duvergier, toujours en collaboration de Gabriel Richard, un Ariel, drame fantastique en trois actes, destiné à servir de cadre aux exercices de M lle Prudence, la fameuse somnambule ! Aucune importance littéraire, nous empresserons-nous d’ajouter, sinon que notre auteur pouvait se dire à bon droit « fournisseur de la cour et de la ville ».