CHARLES MONSELET
il pleurait, non sur lui-même, mais sur ceux qu’il abandon-
liait.
Je n’insiste pas...
Le 18 mai, Charles Monselel ne se leva plus, refusa toute nourriture et bientôt ne reconnut plus les siens : — le docteur Piogey, cet ami dévoué qui depuis plusieurs années S’efforçait à prolonger une existence qui nous était si chère,
— ,i. fourni en hâte, mais ne put que constater l’inutilité de
— - - .m-.
Le 19 mai 1888, à onze heures du malin, Charles Monselet expirail après une longue et cruelle agonie...
Les marques de sympathie devaient, se manifester nombreuses autour du cercueil dr l’écrivain : la Presse tint à honneur de rendre hommage à l’un de ses aînés, à l’un de ses plus vaillants.
Il y eut foule au convoi de Charles .Monselet.
Mai- il était dit que le xvm e siècle pèserait jusqu’à la fin sur le nom de sou historiographe : — l’enterrement de Charles Monselet fut marqué par un léger incident à l’église — l’Église qui traita les dépouilles de M. de Cupidon comme d’un petit-neveu de Voltaire
Au cimetière du Père-Lachaise, où repose à présent Charles Monselet dans un caveau de famille, quatre discours furent prononcés, par MM. André Theuriet, au nom de la Société des gens de lettres ; Henri de Bornier, au nom de la Société des artistes dramatiques ; Charles Laurent, au nom de l’Association des journalistes républicains ; Dupuy, au nom de la -- b trdelaise.
Voici eu quels termes M. André Theuriet s’est exprimé :
Messieurs,
Au nom de la Société des gens de lettres je viens rendre un dernier I ommage à l’excellent éerivain qui, pendant plus de quarante années