G*** est suivi par l’éditeur Houzé, qui vient me communiquer le plan d’un second roman. — On verra, éditeur.
Mardi. — Travaillé à Monsieur de Cupidon. Enfin… je dirige mes pas vers l’Artiste, avec des intentions pécuniaires bien menaçantes pour l’administration de ce journal blond.
Le directeur, Camille d’Arnaud, me demande combien je désire, et si une cinquantaine de francs sont suffisants à assouvir mon ambition. Légère grimace de ma part. J’empoche toujours les cinquante francs.
Visite à l’Époque. Vergniaud me demande un article sur M. de Jouy. Va pour M. de Jouy !
L’Estafette vient de reproduire tout au long mon Rossini marié. Ah ça ! mais, enflons-nous !
Mercredi. — Travaillé à Monsieur de Cupidon. Lettre d’Anténor Joly qui me chauffe. Visite d’Houzé qui me chauffe. En avant, maintenant, la locomotive ! Brrr, brrr…
Jeudi. — J’achète un bouquet… et je fais ma Revue de Paris, pour l’Artiste : car je suis à Paris, te le figures-tu bieu et me le figuré-je bien moi-même ?
Vendredi. — Je porte ma Revue à l’Artiste. Je fais l’article sur M. de Jouy pour l’Époque.
Samedi. — Visite de Saint-Amand ; visite de Houzé qui me demande une actualité sur le mois d’octobre. Farceur ! Visite d’Anténor Joly. Piochement mutuel au plan de Monsieur de Cupidon. Il me gâche toute ma poésie.
Je vais finir M. de Jouy au bureau de l’Époque, j’en corrige l’épreuve à minuit. M. de Jouy passe demain.
Dimanche. — Dès le matin, Joël me vient prendre. Nous allons par le chemin de fer à Saint-Cloud. Beau, Saint-Cloud !
Lundi. — Je vais à l’Époque demander de l’argent, car pour subvenir à la nopce de Saint-Cloud, il faut te dire que j’avais