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charme et la beauté. Avec lui, on prenait foi dans l’avenir de la patrie, en dépit des tristesses du présent. On ne pouvait échapper à la contagion de son enthousiasme, de ses espérances, de sa jeunesse de cœur.

La vocation qui m’a poussé vers les études historiques, c’est à lui que je la dois. Le premier il m’a ému de sympathie pour ces morts innombrables qui ont été nos ancêtres, qui nous ont fait ce que nous sommes et dont l’histoire retrouve et fait revivre les pensées, les désirs et les passions. Le premier il m’a fait comprendre que, dans l’ébranlement des bases religieuses et politiques de notre vie nationale, il faut lui donner une base historique et renouer par la connaissance intelligente et pieuse du passé la tradition interrompue. Il m’a fait voir dans l’histoire l’étude la plus propre à élargir l’esprit tout en l’affermissant, à donner le respect des choses anciennes tout en en faisant perdre