Nous revenons aux contes de fées. Le premier de
ceux que nous avons choisis est intitulé en toscan
Le roi Messemi-yli-becca-’l--fumo. M. Liebreclit, qui
l’a mis en allemand, traduit ainsi : Kœnig-shickt-michihm-pickt-den-Rauch. Mais cette traduction n’est
pas exacte, le premier mot italien n’étant pas un
verbe, comme l’a cru M. Liebrecht. Nous traduisons,
nous, tout simplement, sans compliquer le nom :
Il y avait une fois un homme qui avait trois fils ; il tomba malade et mourut.
— Que ferons-nous ? dirent les trois frères.
— Partageons ce qu’il y a, firent les deux aînés,
nous voulons courir le monde.
— Allez, fit le cadet, mais je ne vais pas avec vous ; je reste ici avec ma petite chatte.
Les aînés s’en vont, le cadet prend la chatte et se