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Pour Monneron, la première difficulté que nous avons rencontrée a été de rassembler une collection complète de ses poésies, et nous devons ici remercier les personnes qui nous ont aidé, et tout d’abord M. Henri Monneron, frère du poète, qui n’a rien négligé pour cela, et M. Juste Olivier, notre ancien professeur, dont la complaisance ne s’est pas démentie un instant. Il nous a soutenus par l’intérêt qu’il portait à notre travail et par ses utiles conseils. Nous lui devons en outre plusieurs morceaux dont il était seul possesseur.

Un manuscrit du Poème des Alpes, qui était entre les mains de Mr Biaudet, les nombreux papiers que nous a remis Mme G… M…, quelques autographes appartenant à Mr Charles Secretan, et les directions précieuses de Mr Monneron, pasteur à Lausanne, nous ont de même utilement servi.

Nous remercions toutes ces personnes au nom de la Société de Zofingen. Elles nous ont aidé pour une œuvre qui est vraiment patriotique, puisqu’elle donne à notre modeste littérature de la Suisse romande un vrai poète de plus.

Nous terminons en indiquant la marche que nous avons suivie dans ce travail.

Ce recueil est un choix. Il y a nécessairement dans les œuvres d’un poète mort si jeune et qui n’a jamais travaillé que pour lui, bien des morceaux que l’on ne saurait publier sans