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C’était l’heure douteuse où l’Alpe au front de rose,
Dépassant dans les cieux l’ombre de toute chose,
Voit bleuir à ses pieds de profondes forêts,
Aspirant les parfums de ses gazons plus frais ;

L’heure où les pâtres blonds, à la taille grossière,
Accroupis dans la cendre, autour de la chaudière,
Mêlant un long silence au doux son de leur voix,
Travaillent leurs cuillers ou leurs jattes de bois.
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