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XII
À MA GRAND’MÈRE.
Ainsi cette mère chérie
Échangea la pâle clarté
Du triste soir de cette vie
Pour l’aube de l’éternité.
Bénissons son heure dernière !
Ne la cherchons plus dans ces lieux.
Rien n’étant parfait sur la terre,
Dieu la rappela dans les cieux.
Adieu donc, tu repars pour un ciel sans nuage ;
Tu mettais ton espoir dans ce grave voyage.
Auprès des séraphins reprenant son essor,
Ton âme sur tes traits a laissé son image :
Au dernier de tes jours tu souriais encor.