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lors se hazarder d’aller et venir par les rues, faute de clarté, et sur ce que nostre cher et bien amé le sieur abbé Laudati Caraffe nous a fait entendre que, pour la commodité publique, il serait nécessaire d’establir en nostre ville et faubourgs de Paris, et autres villes de nostre royaume, des porte-lanternes et porte-flambeaux pour mener, conduire et éclairer ceux qui voudront aller et venir par les rues ; comme nous sommes particulièrement informez de la fidélité et affection qu’il a tesmoigné au bien de nostre service, et de ceux qu’il nous a rendus, et continue de nous rendre journellement, et des dépens et pertes extraordinaires qu’il a aussi faites dans les emplois que nous lui avons confiez, et voulant luy donner moyen de se dédommager d’une partie d’icelles, sçavoir faisons que pour ces causes et autres particulières considérations, à ce nous mouvans, et de nostre grace spéciale, pleine puissance et autorité royale, avons par ces présentes signées de nostre main, au dit sieur abbé Laudati Caraffe, à l’exclusion de tous autres, acordé et acordons le pouvoir, faculté, permission et