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sent auxdites heures, et mesme à vuide, quand il ne s’y presenteroit personne, sans que ceux qui se serviroient de ladite commodité fussent obligez de payer plus que leurs places ; nous aurions sur le placet qu’ils nous en auroient présenté, renvoyé l’affaire à nostre conseil, le vingt-cinquiesme novembre dernier, pour donner son avis sur le contenu en iceluy ; sur quoy nostre dit conseil ayant par son résultat du dis-neufviesme janvier, mois présent, cy attaché sous nostre contre scel, déclaré que nous pouvons accorder à nostre dit cousin le duc de Roanès, et auxdits marquis de Sourches et de Crenan, la permission et concession d’establir des carrosses publics dans la ville et fauxbourgs de Paris, à l’instar des coches de la campagne, et qu’à cet effet toutes lettres nécessaires peuvent estre expédiées. À ces causes désirans reconnoistre les services de nostre dit cousin le duc de Roanès et desdits marquis de Sourches et de Crenan, qui nous sont en très particulière recommandation, et faciliter autant qu’il nous est possible la commodité de nos sujets, de nostre grace spéciale, pleine