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Ce récit est contenu dans une lettre écrite par madame Perier[1] et par Pascal à Arnauld de Pomponne qui, enveloppé dans la disgrace du surintendant Fouquet, venait d’être exilé à Verdun. L’original de cette lettre fait partie des manuscrits de la Bibliothèque royale de l’Arsenal.

Ainsi que Pomponne, Pascal et sa sœur avaient un intérêt dans l’entreprise ; on a même cru dans le temps que c’était Pascal qui en avait donné la première idée. Sauval, comme on le verra tout-à l’heure, le dit positivement, et madame de Sévigné semble y faire allusion, lorsqu’elle passe si brusquement, dans une de ses lettres, de Pascal aux postillons[2]

  1. Gilberte Pascal, femme de Florin Perier, conseiller à la cour des Aides de Clermont-Ferrand. Elle devint veuve en 1672 et mourut en 1687.
  2. « À propos de Pascal, je sais en fantaisie d’admirer l’honnêteté des ces Messieurs les postillons qui sont incessamment sur les chemins pour porter et reporter nos lettres. » (Lettre à madame de Grignan, du 12 juillet 1671.)