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rosses stationnaient-ils sur les places ou dans les carrefours ? allait-on les chercher au domicile des entrepreneurs ? Les ouvrages du temps ne nous en ont rien appris.

M. de Givry obtint, au mois de mai 1657, des lettres-patentes qui lui accordaient « la faculté de faire établir dans les carrefours, lieux publics et commodes de la ville et faubourgs de Paris, tel nombre de carrosses, calèches et chariots attelés de deux chevaux chacun ; qu’il jugeroit à propos, pour y être exposés depuis les sept heures du matin jusqu’à sept heures du soir, et être loués à ceux qui en auroient besoin, soit par heure, demi-heure, journée ou autrement, à la volonté de ceux qui voudroient s’en servir, pour être menés d’un lieu à l’autre, où leurs affaires les appelleroient, tant dans la ville et faubourgs de Paris, qu’à quatre