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CŒUR MAGNANIME

pher de sa vaillante énergie. Lorsque les portes massives du « tombeau vivant » se refermèrent sur l’enfant tendrement aimée, la pauvre délaissée jeta un grand cri et roula sans connaissance sur les dalles glacées du cloître. C’est qu’en ce jour elle sacrifiait plus que son propre bonheur, plus que sa vie ; elle donnait à Dieu ce qu’une femme a de plus précieux et de plus cher ici-bas : son enfant ! Cette dernière immolation de son cœur surpassait, à elle seule, toutes les précédentes. En ce jour la courageuse chrétienne avait atteint le « consummatum est » du sacrifice !

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