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CULTE DES MORTS ET

aux funérailles et accompagner les défunts jusqu’au lieu de la sépulture. Dans les villes, où il y a des temples, on y porte le corps du défunt, et là le pasteur, élevant la voix, s’écrie : « Mes frères, prions Dieu » et alors on prie, on médite, en répétant les textes des saintes Écritures, les mieux appropriés à la solennité funèbre. On récite ces belles paroles : « Après la mort suit le jugement. — Prenez garde à vous ; veillez et priez. — Je suis la résurrection et la vie. — Celui qui croit en moi, bien qu’il soit mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Les funérailles chez les protestants sont solennelles, religieuses et ils professent un grand et profond respect pour les lieux où dorment les défunts.

Les Juifs, disséminés dans le monde entier, méconnaissent la divinité de Jésus-Christ, mais ils croient en Dieu et en l’immortalité de l’âme. Quand un des leurs vient à mourir, ils s’inclinent devant la volonté de Dieu et s’écrient : « Maître de l’univers, j’ai commis bien des fautes devant toi, et tu ne m’as pas infligé la millième partie des peines que je mérite. » Les Juifs ont un re-