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CHAPITRE TROISIÈME

Des funérailles et des sépultures chez les peuples modernes


« Les hommes vont tous ensemble se confondre dans un abîme, où l’on ne reconnaît plus ni princes, ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes qui distinguent les hommes, de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire, mêlés dans l’océan avec les rivières les plus inconnues. »
(Bossuet, Or. fun. de Henriette d’Angleterre.)



ÉTUDIONS les rites funèbres chez les nations modernes en commençant par celles où domine le protestantisme, laissant pour plus tard les nations catholiques : la France, la Belgique, l’Italie, l’Espagne.

En Angleterre, en Écosse, dans la Confédération germanique du Nord, en Hollande, en Danemark, en Suède, en Norvège, les protestants sont en très grande majorité ; nous les voyons partout comprendre également leurs devoirs envers les morts, appeler la religion pour présider