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CONCLUSION




NOUS dirons à la fin de ce volume à tous : « Pour les morts, pour tous les morts ! La douce et sublime coutume qui veut que tous les vivants adressent leur première et leur dernière pensées de tous les jours à tous les morts (A. Changeur) ! » Quoi d’étonnant à cette suggestion ? Vous tous qui pleuriez tant sur des tombes chéries, n’est-ce pas chose facile à comprendre et à pratiquer ? Comme votre chagrin a été de peu de durée !… Et cette manie de pleurs intarissables en face de vos éternels serments d’un jour, que ne le changez-vous pas en souvenir de prières et d’aumônes !… Non, vous ne songez pas à suivre le sentier parcouru par vos défunts ; leur pensée vous hante pourtant ; vous la chassez toujours. Ne croyez-vous pas que votre oubli de ceux qui vous ont élevé, nourri, protégé appelle une rétri-