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CULTES DES MORTS ET

Vu du chemin, ce calvaire produit un grand effet. La quatorzième station est ornée d’un autel et encadrée par des troncs d’arbre formant pignon.

Rien de plus édifiant, de plus touchant que ces stations de la voie douloureuse du Sauveur, disséminées sur la longueur du cimetière. Le chemin du calvaire est souvent parcouru par un grand nombre de pèlerinages des diverses congrégations de la ville et par une foule d’autres personnes, avides de cette belle et touchante dévotion. En arrière de plusieurs stations, sont des terrains affectés à l’inhumation des membres des congrégations laïques. Jusqu’à la hauteur de la sixième station l’allée du calvaire n’est bordée, à droite et à gauche, que de terrains de congrégations ou de familles, sans monument digne d’attention. En revanche, ces simples et modestes sépultures présentent une particularité extrêmement attrayante et même touchante : ce sont les nombreux portraits des personnes mortes, enchâssés dans les tombes de bois ou les croix qui les recouvrent.

Le calvaire, tout près de là, est la dernière