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Écho plus grave et moins sonore
Où se mêlent les cris du cœur.
Mais trop vite, hélas ! sonne l’heure
De l’âge triste et du chagrin,
Et bientôt la Lyre qui pleure,
Pour le doigt tremblant qui l’effleure,
N’a plus que les cordes d’airain…
Oh ! Si tour à tour infidèle,
Chaque corde doit devenir,
Sous ma main, muette et rebelle,
Lyre ! du moins garde-moi celle
Où vibre encor le souvenir !
Gabriel Monavon.