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En traversant le bois, les enfants du village
Retrouvèrent l’oiseau, triste jouet des vents.


C’est ainsi, pauvres cœurs confiants et sincères,
Qu’aux pièges de l’amour vous laissant abuser,
Vous-mêmes vous forgez ces entraves amères
Où vos jeunes espoirs et vos tendres chimères
Sentent leurs ailes d’or se prendre et se briser !


Gabriel Monavon.