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` ` a réduit les anciens magistrats dela république au role ` ‘ ~ · .de simples officiers municipaux 1 à tous ses pouvoirs enfin _‘ ' · ·‘ il ajoute le droit de désignation- de son successeur. L’au- É tocratie est fondée. _ ‘ ·· . ‘ · · ` Èglis;fd’Étnt_ Dans la hiérarchie religieuse, ·"au contraire, bien qu'iI . · . ait promulgué une loi explicite sur cette partie dusys- ` « ·· teme politique, César n’innova en rien d’essentiel, sauf î -' sur un point. Il rattache le pontificat suprême et la dignité - ._ · auguraleala personne du régentide même,etcomm`e_consé- - · " _ quence , il créa un quatriemesiége dans chacun des trois ' L .. grandscolléges, ettrois nouveaux sieges dans le quatrième,
' ` ` ' A`celui—des Epnlons. La religion d'Étatavaitservi d’étai puis-
sant à lloligarchie républicaine : rien n’empèche quelle ne · _ , _ A rende pareil service ài la monarchie. politique religieuse ` · ` jconservatrice du sénat émigre chez les nouveaux rois de? ‘ « ., ’ —Ptome.Var1·on, l'obstiné conservateur, publieit-il en ces ·· . _ temps ses « Antiquités des choses divines`, » ce code reli- ' - gieux de la theologie d Etat de Rome, il le dedie tout natu-. _ 1 · .rcIlement·à César, grand—pontiI`e. L’auréole amoindriequi 4 ` . brillait encore autour du Jupiter romain, rejaillit sur_le _ _ 1 ` _î· trône fonde d'hier, et~·les vieilles croyances italiques, 'a , _ , leurs dernièreszlueurs, servent d’instrument îpassif _à un — ' f _` Césarcpapismc aussi vide, il est vrai, qu’impuissant. _ ·_;,;,idm,,, _ · L`antique juridiction royale est restaurée dansles choses · V 'È’y"'°‘ -'de la justice. De même que le roi était a_l’origine le juge ' j _ · suprême des matieres civiles et criminelles sans avoir, au ’_ `V ' criminel ài s’arrêter devant le recours en grâce rle`l’appel · fi ' 1`[Antiquiiaies gjerum- dieinar1im,— seconde partie, divisee.·en ' _ ` I. _ xv: livres, de songrannl traitedes Aniiquii_és,·et·dont le plan a été , imité par St Augustin dans sa « Cité de'Diezo. ww Il y rendait · _· — compte de lu mythologie et des rites italiens, depuis les plus anciens _ temps. Pretres, temples, sacrifices et victimes, fetes et cérémonies, V . tout ce qui faisait la matière du culte y etait savamment exposé. - . »_ . — V. sur -Varron, polygraphe, in/Ta, ch. XII; et ÈL. 11. h'mlmer, _ " `C0menlqLi0`de·M. ·T. Van;. emtiquitaium .....· libris, Hai. Sax. - 1834: — Franeken, Disserialio exhibent fiagntenla T. V¢m·. quae -· .in·veniuniur in; libris`. S. 'Augusi. de Civit. Dei. Lugd. 'Batàw.
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