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. VIEILLE REEUBLIQUE, NOUVELLE MONAHVGHIE 57 ` · victoires- gagnées sur ses concitoyens I 2 parlantsouvent _ de Pom ée et tou'ours avec estime, et uand il restaura · p J 7 _ le sénat, retablissant sa statue renversée par le peuple à. la place même qu’elIe avait occupée 2, il restreignit le · ` plus qu’il `le put les mesures de rigueur politique 3. Nulle enquête n’est faite au sujet des ·intelligences mul- _ tiplesnouées naguère parles Gonstitutionnels avec les · Césariens qui n’étaient Césariens que de nomill jette au feu, sans rien en lire, les amas de papiers trouvés au j quartier général de l’ennemi a Pharsale et a Thapsus: il L s'évite, et à lui et a'u pays, l’odieux spectacle des procès _ _; politiques dirigés contre les personnages suspects de tra- \ hison. ._ · _ _ . __ Enün, il renvoya libres et impunis les simples soldats ` pompéiens qui n’avaient fait que.suivre leurs ofliciers, ro- ` mains ou provinciaux, dansla lutte. Il ne tit d’exception · qu’à. l’égard des citoyens·coupables d’avoir pris du`ser-` _ ` ' vice dans l’armée du roi de Numidie. Leurs biens à ceux- ci sont conlisqués : c’est la peine dela trahison contre · Home. Àux ofliciers memesjl avait donne sans condition , leur grace, jusqu’à la tin dela campagne d’Espagne de 705: rg;.,,;;,.:;, · . mais l’événement ayant prouvé qu’il était allé trop loin, il crut indispensable de frapper les chefs. A dater de ce _ jour, il décida que quiconque , après la capitulation ·. · d’Ilerda, aurait se1·vi à. titre d’ofIicier dans les rangs de- , · ‘ Meme après la victoire 'del Munda, dont le récit_viendra'plus_ tard, il ne trfmmohcra que sur les Lusitaniens, rangés en` foule dans . ` _ . l’armée de ses ennemis. · · ' [Nunquam msi hmwrificentissimc Pompcium appcllat. Cic. ad · fam., 6, 6.- V. aussi Suet. Caîs., Plut. Cie., 40. ll rétablit de _ meme celle de Sylla, comme on I’a vu plus haut, p. 53.] f [ll n’avait pas voulu d’abord laisser rentrer en Italie, encore · moins a Rome, les principaux pompéiens. « Antoine, » dit Cicéron · _ (ad Ati., ll,7), «m’a envoyé copie d’une lettre`de Cesar où il mande ; ii qu’on lui apprendque Caton et L. Métellus sont venus en Italie, » pour se.faire voir à Rome. Cela ne lui plait pas; il craint quelque · - ·• » mouvement, et il interdit l’ltalie à tous ceux sur qui il. n’a pas . il prononcé. » - Et Cicéron reste à Brindes, par ordre.] · .