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_ ` I LITTÉRATURE 211 eu Grèce et à Rome. Et d’abord les maîtres rhodiens, sans Uéèole _ ' , _ , , , , . de Rhodes. revenir tout a fait a la chastete austere du style· att1que, A essayent de se frayer une voie moyenne entre la forme _ _ ‘ ancienne et la forme nouvelle; et sans rigoureusement s'astreindre à la correction exacte de la pensée et de l'ex- pression, ils n'en visent pas moins a la pureté de la langue ct de la phrase: ils s’appliquent au choix des mots et du tour, ils recherchent la cadence dansla période. En Italie, Marcus Tullius Cicéron se lève (GAS-714). lmitateur dans Cicéroniawwwe. » . . , , . , IOO-43 uv. .l.·C. sa Jeunesse de la maniere d Hortensius, ramené par les leçons des Bhodiens et son goût plus mûr à de meilleurs " préceptes, il se fait lui aussi et pour toujours zélateur-de · la pureté-exacte de la langue; il s’adonne a la période _ et au rhythme oratoire. Ses modeles favoris, il les cherche ^ avant tout dans les cercles de la haute société romaine, que n’a point infectés la vulgarité moderne zor, comme nous l’avons dit plus haut, bien qu'ils soient devenus . . rares, plusieurs ont survécu. ` ` ' A Certes, lavieille littérature latine, et la bonne littéra« ture grecque, quelle qu’ait été d'ail|eurs l’influence de celle-ci sur l’allure nombreuse de la phrase, n'étaient plus qu’au second rang ; et dans l’épuration - tant était épicurien dans ses goûts et sa vie : par son caractère, et ses ` A habitudes, il oilre avec Atticus une ressemblance frappante : il aime · : la richesse, Pélégance; il a sa maison al Home, sur le Palatin (celle qu’habitera un jour Auguste (Suet. Aug. 72); il a de superbes - villas, et Bauli, à Tusculuni, à Laurentum. Il fait de grosses récoltes en vin (Pliu. h. nat. l-4.,6, I7); il possede des garennes immenses, · 'd’0ù sort un esclave vêtu en Orphée, et conduisant devant ses convives, au son ,de.la cithare, des, bandes d’auimaux charmes (Varr. de rc rust. 3. 13); des viviers enfin ou nagent ses murèues · apprivoisees, et dont il pleure la mort (Plin. lt. nat. 9, 55)! Il laisse à sa mort l0,000 amphores de vin étranger dans sa cave (supra. p. l31). . 4 Nous n’ajouterons·rieu à ce que dit M._ Mommsen de son style . d’orateur-Ciceron, etd’autres l’ont assez fait connattre (V. surtout u le Bm!. 88).- Sur Hortensius Hortalus, le (ils del'avocat, voy.VII, - p. 251, nole`2. ——·Enlin nous renvoyons aux [Notices plusetendues ` de Drumann, ui, pp. 81-l08.] ' _