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' ' ' ` É VIEILLE REPUBLIQUE, NOUVELLE MONARCHIE 161 ' ` É _ Les'vices administratifs corrigés, il restait a combattre, Izçmitm " r tâche autrement, difficile, les capitalistes romains, et leur je puissance écrasante. Pour briser celle-ci, il eût fallu °°P““““°·· l’emploi de remèdes plus dangereux que le mal. César, ty U pour le moment, dut se contenter de la suppression de_ 'A quelques abus-, soit qu’il interdit les missionslibres séna- ` _ l to_riales, véritables brevets donnés à la spéculation usu5 j_ ·* · ~raire, soit qu’il réprimat énergiquement la violence · 5 ' · _ publique et. l’usure flagrante, `tantot avec 1’aide de la loi 4 ” pénale commune, tantôt avec les lois spéciales applicables A Y ` ` ~ dans les provinces (p, M8). La guérison totale, on ne la " \ pouvait- attendre que du-bien-être ressuscité à la ··10ngue l _. ` sousgun régime meilleur. Dans les derniers temps, il avait V A été pris nombre de mesures transitoires, ayantpour but É ` A H · de venir au_secours d'une situation obérée. En 664, _00av.J.··c. César, alors préteur en Espagne Ultérieure (VI, p. 366); C ` avait assigné.aux porteurs de créance, pour se faire payer _ sur ce gage, les deux tiers du ·revenu des débiteurs. De., même, et auparavant, Lucius Lucullus, proconsul en Asie, ` avait déclaré nuls_pour partie les arriérés d’intérêt grossis outre mesure, et pour la partie validée, assigné en paie- ment le quart, du produit des terres appartenant _aux . T _· obligés, ou une quotité équivalente sur le produit des _ · maisons louées et du travail des esclaves (VI, p.' 308). _ . Les auteurs nenous font. point connaître si, après la a guerre civile, César a réglé par des moyens. analogues la. liquidation générale des dettes dans les provinces 1 mais ` I ` par tout ce qui a été .dit déjà, et par ce qui fut fait en _' Italie (pp. M4 et s.), nous ne pouvons guère douter qu'i1 n'ait aussi touchéà la question, hors de l’ltalie, ou qu_'il ' ‘ , É n’ait eu l’intention d'y toucher,. ” ' - ` - _ Bésumonsnous :`César, dans la mesure des forces '— humaines, avait débarrassé les provinces de la tyrannie ` _ ,des fonctionnaires et des hommes d’argent: elles pou- . vaient espérer à coup'sûr que le gouvernement, rajeuni · ` , et fortitié, allait devenir aussi la terreur des hordes 'sau- \ ’ VIII · · · H