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VIEILLE RÉPUBLIQUE, NOUVELLE MONARCHIE 139. _ ' I hommes du temps, Marcus Caton, n’hésite point, sur ·la_ demande'd’un ami qui veut sa. femme, àudivorcer d"avéc' elle; puis cetami vientêil ai mourir, il la reprend et l’é-4 _ pouse une deuxième fois l. Le célibat,·les unions stériles `. " · ' sont de plus en plus fréquents dans les hautes. classes; Autrefois déja, le mariage était considéré comme une ' . . charge , qu’il fallait bien subir dans lïintérét public , » (IV. p. ITA. VI. p. 38): aujourd’hui·Caton lejeune et tous ` ses disciples se rangent àla maxime, dont Polybe, il y a · un siècle, _a' dit qu’elle a été 1’un‘des dissolvantsde la so; . ciété Grecque (IV. p. 342). « Il est du devoir du citoyen · » de conserver les grandes fortunes, et pour cela de ne -_ » point'avoir trop d’enfants. » Qu’étaient—ils devenus les -temps ou —s’appelcr una prolétaire » 2, constituait pour. tou_t Romain un titre d’honneur? . . · . ' Un pareil état—social avait eu pour conséqueneelelfra-. Dépopuiaign yante dimin-ution de la race latine: dans les splendides ‘î°m“"°· _` campagnes Italiennes on ne rencontrait plus qu’immigrants' parasites, ou qu’arides déserts, Une bonne partie de la _ ' population indigène se portaita l’étranger. Déjà, pour. sufûre au personnel des fonctionnaires, et aux garnîsons ltaliques dispersés tout autour de la Méditerranée, il avait. ' fallu tirer de la péninsule une somme de capacités et de · bras quidépassait assurément ses forces, sans compter ` . que tout·ce monde envoyé at l’étranger était a jamais perdu pour le peuple Romain. A mesure que la République avait grandi et englobé les autres nations dans· l’empire, la ` — toute puissante aristocratie s’était déshabituée de plus en _ ` plus de voir dans'l’ltalie son unique patrie. Des hommes levés, ou raeolés pour les armées, bon nombre avait disparu . · dans les guerres nombreuses du dehors, dans la guerre civile, sanglante s'il en fut: lesautres, retenus au servicc ' A ‘ [Vi ch. Xl)l,··la notevsur ll0i·lensius,,_à qui Caton laisse épouser — S3 i`€l\\ll\C,·([ll’Il l`8])l'CIlt]l`ü PILIS tZiI‘d,` RVGC UDC f0l‘lUllê' 3CCl‘Ll€ pülî i `ce second mariage.] L " · " ' V A _ ' _ ' ' .'î‘tPr0Ielm·ius,·quifaitsauche dîenfants.]‘· A . z . _' `_ V _ . ( ` ' · ' · '