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UOCCIDENTMCONQUISA A 5 _i corporation du royaume d’Attale, et par les conquêtes de Flaccus au—delà des Alpes : mais bientôt la réaction _ ` victorieuse les delaissa. L’État romain demeura une T ` masse confuse "de territoires, sans occupation intense, sans limites appropriées : l’Espagne, les provinces gréco- asiatiques étaient séparées de la métropole par de vastes , · pays à peine assujettis sur l’étroite bordure "des côtes: C sur la rive septentrionale_ d’Afrique, Carthage et Cyrène _ formaient comme des ilots 1 en Espagne de vastes con- trées, s0i-disant soumises, n’étaient sujettes que de nom._ ` - Cependant rien ne se lit du chef de la République en vue_ · de s’arrondir et de se concentrer: puis enfin, la _déca- · dence du système naval laissa se briser le dernier lien entre des établissements-respectivement éloignés. Dès qu’elle put relever la tête, la démocratie voulut reprendre . aussi les idées de Gracchus et sa politique extérieurel . ` _ Marius s’en lit ouvertement l’adepte : mais le' gouvernail ne demeura pas longtemps dans les mains du parti, et ' . C tout s’arréta à de simples projets. Ce n’est qu’après la ' chute des institutions de Sylla, en 684,'qu'oI1 voit les 70 ¤v..1.—c. démocrates décidément maitres du pouvoir. Aussitôt il se fait un grand revirement dans la politique. La domi- nation de Rome sur la Méditerranée est rétablie, question de vie ou de mort pour un état tel que l’Etat romain. '.A l’est, llannexion des territoires pontiques et syriens` a assure la frontière de l’Euphrate. A l’ouest et au nord, _1mi>¤rr¤¤¤¤ , i . . « . _ hiSt0rique par dela des Alpes, il restait encore a achever l\’emp1re dggexpéditjons et son territoire : il y avait là, des contrées nouvelles et d° çmïj · vierges à gagner à la civilisation hellénique, à l’influence encore `vivace de la race italienne. On commettrait plus ' ' ` ,qu’une erreur, on serait coupable d’attentat contre- ' ‘ l’esprit saint et puissant de l’hist0irè, si l’on ne voulait voir dans les Gaules qu’un terrain de manœuvre ou César aurait exercé ses légions, en vue de· la prochaine U guerre civile. En soumettant l’Occident, César, je ne le - nie pas, conquérait les moyens pour son but tinal; et ses