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· · GUEDRE DES CAULES 83 · souvent chez les Celtes, honoré presque à l’égal des rois dans leclau et hors du clan , brillant, brave et prudent tout ensemble, quitta soudain la capitale arverne, et soule< _ _ vîantles campagnes,hostilesaux oligarquesimposésaupays autant qu’hostiles_aux Romains, il les appela à. la restaura- . tion de l’ancienne monarchie et a la guerre contre Rome. Les multitudes accoururent; rétablir le trône de Luern et C de Bituit; le rétablir, c’était en effet lever l_’étendard de la guerre de lïindépendance. Jusque là l'unité.avait manqué 4 au; efforts de; la nation, qui, voulant secouer le joug . · de l’étranger, s’était brisée contre un plus fort: cette unité, le nouveau roi surgissant de lui-même au milieu ‘ des_ Arvernes l’apportait enfin. Chez les Celtes continen- taux, il allait jouer le rôle de Cassivellaun chez les Celtes insulaires; les masses entraînées sentaient qu’à. cet homme et a lui seul était remis le salut de la Gaule. Des La ram bouches de la Garonne aux bouches de la Seine court la “ "'°"°“‘ — flamme de lîinsurrection; partout, chez tous l_es peuples Yercingétorix est accepté pour chef suprême, Quelques, assemblées de clans font-elles des difficultés, la foule les contraint adonner les mains au mouvement; et encore de ees clans, le nombre est-il minime: comme chez les_Bitug ‘ 4 tiges [Berry], la résistance nTy est peut-étre que_ pour l’apparence. — A l’est de la haute Loire, Finsurrection rencontrait un terrain moins favorable. ,lci tout dépendait des Eduens qui se montraient incertains. La faction des ` patrlotes était encore tres-puissante chez eux; mais le vieil antagonisme cnntre l’hégémonie arverne, y pesait aussi — dans la balance, et faisait grand tort a la canse natio- nale. Llattitude des Eduens commandait celle_ des4 Séquanes, des llelvètes et de toute la Gaule orientale. On peut dire une leur défection eût été décisive contre Rome. Tout à coup, pendant que les insurgés travaillent à. . entraine; leurs voisins nésttants, et plus particulierement cesmêrnes Éduens; pendant que d’un autre côte, ils ma-, ¤P¤¤¥v<2¤tds1.2î>t·ê QC Netbëeeë ét le Hëeverw. ou de leurs