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' _' GUERRE DES GAULES St A ' Ouïils allassent se cacher dans les_bois_ et les marais, les ' 4 chasseurs étaient partout, plus nombreux que le gibier. _ Beaucoup se donnèrent la mort, à. l’exemple du vieux chef . Catuvolc : bien peu au contraire purent échapper à l’épée de l’ennemi ou à. l’esclavage. Mais Ambiorix, celuî que César poursuivait entre tous, ne tomba point dans ses ` mains : il passa le Rhin avec quatre cavaliers. Après l’exécution des Eburons, plus coupables que lesiantres, « César tit aussi le procès aux hommesqui s’étaient com- . ' promis ailleurs. · ‘ C ' · Le temps de l’indulgence était passé. En vertu de la · ` sentence dictée par·le proconsul de Rome, les licteurs · abattirent la tête_d’Acc0n,'l’un des principaux chevaliers · · . ` ` carnutes (704) : les-verges et la hache avaient leur jour. 63 ¤v— J··C·_ Toute opposition cessa : le calme régnait partout. César, ' · . suivant son habitude, passa les Alpes sur la on del’année: _ ( — les affaires s’embrouillaient de plusen plus dans Rome : _ . il y voulait voir de plus près durant l’hiver 1. C . Pourtant, il se trompait dans ses habiles calculs.- Le feu iD¤¤¤1èm¤ ` . . ·. . . A s ti . couvait sous la cendre, loin detre éteint. Quand la tete ° ""°° ·°n d’Accon ·roula, toute la noblesse des Gaules ressentit le coup. Les perspectives s’ouvraient plus favorables aux- » . complots. Durant le précédent hiver l’insurrection n’était certainement tombée, que parce que le`Bomain en per- ` _ _ sonne s’était montré sur le théâtre de laguerre. Aujour- ~ d’hui il _était loin: la guerre civile, imminente en Italie, · le retenait dans la Cispadane; et l’armée des Gaules, ' ‘ [César a ouvert une grande parenthése au milieu du récit de la·. seconde expédition de Germanie. C'est la (B. G., 6. 11-28), âtfil _ esquisse le tableau comparé des mœurs des Gaulois et` des er- ' mains, l’une des sources capitales del’histoire, et dont M. Mommsen ~ . a grandement tiré profit dans toute .la premièrepartie de ce · chapitre. — Puis il raconte (6. 29-43) a chasse donnée aux Eburons, l‘échaufl`ourée des Sygambres, l'attaque du camp dont il avait contié la garde à Q. Cicéron, cette fois imprudent et malhabile, et qui faillit recommencer, sur le méme ieu, la tragédie de . _ Sabinus et de Cotta, enfin la fuite d’Ambiorix, le procès d’Accon et son_supplice, more majorum, la hache après les verges (8. 38). — àggîtîrlen de César a aussi résumé tous ces événements (ll, p. 232- - , vn ' . ` 6 . ` .