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400 APPENDlCE· i Vintercession en ce cas n’etait guère efficace 1; et quant à intercéder contre le sénatus-consulte, la loi ne le permet- , tait pas, des qu’il s’agissait des provinces consulaires *. Enfin si elle était recevable au regard des provinces prétoriennes, le Sénat l’arrètait, soit par des protestations énergiques, soit I par les moyens d‘exception usuels en cas pareil, et que nous ' · n’avons point à exposer ici *. ' - 51 ¤v· J-·C· 18. — La guerre diplomatique commença en 703 à l‘occa- ~ sion de la rèpartition des provinces, des provinces consu- ` 49· 50 laires pour 705, et de celles prétoriennes pour 704: on ne dè- · libéra d’abord que sur les premières ‘. Ici, comme toujours, les Catoniens allaient de l'avant, entraînant Pompée, bon gré, malgre à leur suite. Le consul M. Marcellus proposa de . donner les deux gouvernements des Gaules aux consulaires 50- appelés à remplacer les consuls de 704 aux termes de la loi de Pompée et du sénatus-consulte rendu pour son exécution: par là, manifestement, ils entraient en charge proconsulaire, · non le 1" janvier, mais le 1" mars. On observait ainsi la loi ` Pompeia-Licmia, et comme les nouveaux magistrats ne pas- ` saient pas du consulat(ex consnle) au proconsulat, on n’avait 5°· point à craindre les ohjections faites en 698, contre une mo- tion toute semblable. En droit, il eût fallu que la` question 51, fût vidée avant le 1"' mars 703; et le débat aurait dû s’ou- · · vrir aussitot l’entrée en charge de Marcellus. Mais Soit crainte chez les sénateurs, aimant mieux reculer qu'avancer, · soit indécision chez Pompée, la délibération fut reportée 'au · dernier jour de septembre. Dans le parti de César on soute- nait que la motion était prématurée, et Pompee avouait que le Sénat n’avait point qualité pour voter avantle 1** mars · 50. 704, sur les provinces des deux Gaules‘. La motion etait · ‘ Cie. de leg agr. 2,12. —- ad fam. 1. 9. · * Cie. de prov. cons. 7. - Cette prohibition remontait sans doute , à la loi Sempronia. ...., ll me semble d’ailleurs que quand le , _ gouvernement provincial avait été attribué par un plébiscite (et tel - 49, était là le cas pour César, jusqu’au ter mars 705), l’intercession rentrait dans le droit des tribuns contre toute atteinte portée par le Sénat au privilége du gouverneur provincial. — Du moins je m’explique ainsi les intercessions dont il est fait mention dans Cic. I deprov. cons. 15. —-etadfam. 8,5. 9,2. , · . “ Cie. ad Alt. 7. 7. — Ad fam. 8, 8.8,13. - Cœs, b. ç. , 1, 2. • B. g. 8, 53. — Suet. Cœs. 32. - Dio, 40, 59. “ Cie. ad fam. 8. 8. (Lettre de Cœlius) Se ante calendas Marlias mm passe sine injuria de provinciis Qœsaris decernere, post Ka- À lendas Marlias non dubitaturum. _