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` - PHARSALE · isa ~ deux`de' ses légions en Syrie, pour y reconduirele prince Aristobule, qu’il avait trouvé captif dans Home, et pour A I soulever de nouveau les Juifs 1. Mais diverses causes, et _ surtout la mort d’Arist0bule, tirent échouer son projet. La Crète et laltlacédoine fournirent un certain nombre ` de vieux soldats, tixés dans ces pays: ils formerent une A , légion: les Romains d’Asie—l\lineure—en fournirent deux . · autres. A ces onze légions pompéiennes se joignîrent _ . 2,000 volontaires, débris des vieilles troupes d’Espagne A ou provenant d’ailleurs, et enfin les contingents des pays - sujets.» Comme César, Pompée n’avait pas jugé utile de demander à ceux-ci de l’infanterie : seulement, il contia la garde des côtes aux milices épirotes, étoliennes et thra- . ciques 2 de plus, 3,000 sagittaires grecs et asiatiques,~et 1,200 frondeurs étaient arrivés en troupes légères auxili- . aires. —· Pour ce qui est de la cavalerie, à l’exception de 1,,, c,,,,],,,,,, la jeune aristocratie romaine, sorte de garde noble plus 1 . nombreuse que solide, et des esclaves-pasteurs d’Apulie, que Pompée avait mis à cheval (p. 240), elle était exclu- sivement formée des contingents des sujets et clients de V Rome. Elle avait pour noyau des bandes celtiques, les unes ‘ ` . tirées de la garnison d’Alexandrie (VI, p.‘ 313), les autres fournies par le roi Dejotarus, venu en personne à leur tête, malgré son grand âge, ou par la plupart des ,· dynastes galates. D’autres corps s’y joignirent : les A chevau—légers excellents de la Thrace, conduits en· partie ' par leurs princes Sadala et Ilhaskyporis, en partie levés · 4 par Pompée lui-méme dans la province de Macédoine, le P contingent équestre de la Cappadoce, les archers montés, , ‘ [V. Vl, p. 291 et s. — Echappé de Rome. où, une première- · fois, Pompée l’avait conduit prisonnier (691), Arislobule était rentré 63 M ,x_.c_ en Judée. Là, Gabiiiius l’avait `assiégé et pris (697) dans Machœrus 51_ de Pérée (au nord de la Mer-Morte —— Vi, p. 399}. Renvoyé à Rome, - César le_relâche, et va le réexpédier en Orient, quand il périt, traîtreusement empoisonné dans Rome' par quelque partisan de' , Pompée (Joseph. Bell. Jud. 1, 9. -— Dion Cass. 12, 38); — Tout cet épisode est raconté avec détails dans la savante histoire d’Hérode · de M. de Saulcy.· Paris, 1857, première partie).]