Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/289

Cette page n’a pas encore été corrigée

· ' 1LEn`DA zes r` i Si considérables que fussent les succès de la flotte R§¤i)1w¤ . pompéienne en Illyrie, ils n’influaient pourtant pas de iîeëîggaa. puiss_amment sur l’ensemble des opérations`: ils semblent ` se réduire même à néant, quand l’on voit que dans toute ~ cette année 705, si remplie d’événements immenses, ils *9 *1*- ·l··C· furent les seuls faits militaires et placer au compte des . forces de terre et de mer qui obéissaient directement à - Pompée. Rien ne vint de l’0rient, où tout s’amassait contre César, général en chef, Sénat, deuxieme grande armée, grandesflottes, approvisionnements militaires, énormes ressources iinancieres. A l’heure du besoin, l’0ccident ( _ ne recut nul secours. Sans l’excuser tout a· fait,` on · expliquera, je le veux, cette inaction funeste des soldats ` de terre, par l’absence de concentration des forces mili- A taires éparpillées encore dans toute la moitié orientale de 4 l’Empire, par la méthode même de Pompée, qui ne voulut ` jamais se mettre en mouvement, tant qu’il n’avait pas la _ supériorité écrasante du nombre, par son indécision et sa lenteur naturelle, par les dissensions même des coalisés · entre eux. Encore avait-on la Hotte maitresse sans conteste ' de la Méditerranée, et qui ne lit rien pour arrèterîles évé- nements, rien pour défendre l’Espagne, rien ou presque rien pour la fidele Massalie, rien pour la Sardaigne,' la , Sicile, l’Afrique; et qui, sans tenter de reconquérir Q l’ltalie, aurait pu bien facilement lui couper les vivres! La confusion, le désordre étaient-ils donc au comble dans le . camp des Pompéiens? Impossible de s’en rendre sufli- samment compte, si fondée que s’en impose·la conviction! - Jugeons du moins la situation par les résultats de la ' U campagne. César avait pris la double offensive en Es- pagne, en Sicile et en Afrique; la, il avait complétement ‘ _ A ad Curictam). Ailleurs (B. 0. 3, 67), il dit que G. Antonius avait été` _ trahi par Tit. Pulio, un de ses otliciers. (V. sur lui B,' G. M).·- · Enfin (3, 4) César énumère, parmi les forces de Pompée, les soldats d’Antoine faits prisonniers (Anlonianos mililcs admiscuerat). — C’est ` au cours de la campagne malheureuse d'lllyrie que se place le trait · d’héroïsme des recrues d'0pitergium (p. 234).] (