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· · ` ILEBDA 27'1 trompé dans le choix de son lieutenant. Aussi habile à Cumm · manier une armée et à conduire une flotte qu’à conquérir d,:;,È°;`}°ï;,,,_ I sur ses hommes l’ascendant et la confiance, Curion les ` approvisionnait abondamment, et les combats qu’il livra furent tous heureux. Varus croyait que l'occasion seule 4 manquait, et qu’au premier choc lesnouveaux Gésariens passeraient à ses aigles. Mû surtout par cette pensee, il . se décida à `livrer_la bataille: son espoir fut déçul. Aux paroles enflammées de son jeune général, la cavalerie de _ Curion se précipite et met les chevaux de 1’ennemi_en · ` fuite : en vue des deux armées rangées en bataille, elle sabre les fantassins légers qui ont accompagné ceux~ci. _ Puis bientôt, les légions césariennes, enhardies par le succès, par 1’exemple de Gurion lui-même, se jettent dans la vallée profonde et difficile qui les sépare du corps prin- « cipal de Varus. Les Pompeiens n’attendent pas son attaque : ils se réfugient honteusement dans leur camp, 4 ils l’évacuent même la nuit venue, La victoire était com- plète : Curion aussitôt se met en devoir d’assiéger Utique2. Mais on lui annonce que Juba vient la délivrer .avec , toutes ses forces. Comme avait fait Scipion à l’arrivée de Syphax, il prend résolument son parti. Il lèvera le siege et se retirera dans les positions jadis occupées par l’Afri- cain, afin d’y attendre tranquille les renforts venant — de Sicile 3. Sur les entrefaites, un nouveau rapport lui arrive. Juba, dit-on, attaqué lui-même par les princes voisins, a du s’en retourner avec le gros de son armée. Il n’a détaché au secours d’Utique qu’un faible corps, sous les ordres de Sabzwm. Ardent qu’il était par nature, ce n’était point sans peine que le `Gésarien s’était décide à l’immobilité. Aussitôt il reprend la campagne et veut se

  • [B. c. 9 ; 2*1-33] I

’ [Voir le récit du combat où Varus, fuyant, faillit être tué par un simple soldat (jbid. 35-36.] · ‘ [Les deux légions qu’il y a laissées et le reste de sa cavalerie (B. c. 2 : 35-37).] _ · .