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. · ILERDA · " _. 275 , en Corse, Marcus Caton en Sicile. L’Afrique obéissait à 1 Attius Varusî, qui s’y était improvisé général en chef, et ‘ à son allié, le roi Juba, de Numidie. Il était d’absolue . nécessité pour César de prévenir l’ennemi et de lu_i_ enlever les provinces à blé. Quintus Valerius2 alla en d ¢l1¤ë¤i>ig1g>¤ · • r · Bl (2. Süïdülgüû 3.VCC 11176 lBglOl’l Ci] f0I`C3 le COHl1'l'l3.Hd3.Htp0m• c a M gn . péien à quitter l’ile3. S’emparer de la Sicile et ile l’Afrique w était chose plus difiîcile. César en donna la mission au jeune et brave Gaius Curion, avec l’assisI;ance d’un lieu- · tenant habile et éprouvé, Caninius Rebilusé. La Sicile fut -d¢1¤Sici1e· . occupée sans coup férir. Caton n'avait point à vrai dire d’armée. Il n’était· point homme de guerre: il partit, non sans avoir à sa loyale façon conseillé aux Siciliens de ne _ pas se compromettre inutilement par une résistance — impossible5.·Curion laissa dans l’ile, dont la possession importait à la sûreté de Rome, la moitié de ses troupes, et guerre civile étre revenu a César. Cicéron vante souvent son talent et sa prudence.] I • Attius Varus, v. p. BM.]

  • Q. Valerius Orca. ll n’est connu que par trois lettres de Cicéron .

· (ud fam. 13 : 6, L, 5), et par la mention que fait de lui César. ll avait été préteur eu 696 : puis avait administré la province d’Afrique : 68 nv. J.·C. durant la guerre civile, César l'a pour·lieutenant (B. c. I : 30, 31), · et, en 708, le fait commissaire répartiteurdes terres à donner à ses 46. soldats. C’est alors que Cicéron lui écrit dans l’intérét des Vola- lerrans.] _ * [Les Caralitains le chassèrent en 'apprenant que Valérius arrivait (B. c. l, 30).] ‘ . · ‘ [Gaius Caninius Rebilus, de la gens plébéienne Caninia, fut lieutenant de César dans les Gaules (B. G. 7 : 83, 90, 8 : 21.). De- vant Brindes, il alla porter à Scribonius Libo, son ami, et lieutenant de Pompée, des propositions de paix (B. c. l : 26). César, comme le dit notre texte, l’avait placé près de Curion, parce qu’ou le savait magnum habere usum in re mililari (B. c. 2 : 34). - En Afrique, ‘ il échappera au désastre où Curion périt (ib. 2 24), prendra part, plus tard, a la campagne de Thapsus (Bell. Afric. 86, 93), puis passera en Espagne. Consul su/feclus, pour quelques heures, à la fin ·de 705, en remplacement de Q. Fabius Maximus. décédé la veille 49· des Calendes de Janvier. De la les plaisanteries de Cicéron : « Ce n consul-là u'a point fait de mal! ll fut d’une admirable` vigilance, n et n'a point dormi.durant tout son office! C`estâ en pleurer, à • force d'en rire! n (Cic. ad fam. 7 : 30. - Plut. Cœs. 58] _ ‘ [B. c. I : 30. — Sa conduite. n’en fut pas moins sév rement gugée (ad Atl. 10 : 16): Si lenaisset, omnes boni ad cum se coutu- lissent ..... 0... turpem Catoneml ·