Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/18

Cette page n’a pas encore été corrigée

t/4 · i LIVRÉ V, 'CHAPITRE VII i · · ment il allait plus haut encore dans d’autres régions `mieux cultivées que la Gaule Belge, —ou moins monta- _ gneuses que l’Helvétie, chez les Biturigès, les Aroémés ou ' les Educns, par exemple. 4. él·ês¤·i¤ë¤1t¤¤;Ét¤}l ' L’agriculture*avait fait quelques progrès 'chez les Gau- veu ai- . ,. . , . .. . lois 2 les contemporains de Cesar s’etonnaient en voyant · marner les terres dans la région voisine du Rhin 1; et la fabrication de la "bière d’orge (cervesia}, usitée chez les Celtes de temps immémorial, témoigne que de bonne ~ ' heure ils 'ontpratiqué en grand la culture des céréales: toutefois ils n’avaient pas le laboureur en` haute estime E • · A . . . , . . .» _ meme dans le sud, plus c1v1l1se, le libre Gaulois aurait. cru déroger, mettant la main à la charrue. L’élève des animaux domestiques était chez lui enplus grand hon- neur; et les grands agriculteurs romains de cette époque . . — réservaient leurs préférences pour les races de bestiaux gaulois, et pour les esclaves celtes, à la fois braves, bons cavaliers, et bons hommes d’écurie ou d’étable 2 : c’était; 52 av.‘J.—C. gauloise, sous Alise, en 702, et il arrive au chiffre approximatif·`de sept à huit millions d'âmes pour toute ·la Gaule propre. Nous ren- . · voyons le lecteur à cette note pour les détails.] - ‘ u Dans la Gaule Transalpine, à l'intérieur, non loin du Rhin, n , dit Scrofo ‘ (Varr. de re rush, ·l, 7, 8), « j’ai, durant mon comman- » dement, traversé certaines contrées où ni la vigne, ni l'olivier, » ni les arbres à fruits ne poussent, où l’0n amende les terres avec ii une sorte _d’argile blanchâtre extraite du sol, et où, à défaut de ¤ sel minéral ou marin,·on emploie_les _charbons et cendres salini· il fères provenant de certains bois. » Ce renseignement a trait sans _ doute aux temps antérieurs à César, et aussi à l·'ancienne province transalpine, au pays Allobrogique, par exemple. Pline. plus tard, décrira aussi tout au long les procédés de marnage usités dans la Gaule et-ta•Bretagne (Hist. nat., 17, 6 & suiv.), ’ « En ltalie les bonnes races de bœufs sont les races gauloises,· » surtout pour le travail des champs: tandis que les bœufs ligures » ne font rien qui vaille n (Varr., de rc rust., 2, 5, 9)! Varron, il est ‘ vrai, ne parle ici que de la Cisalpine; mais évidemment. dans cette . contrée, l’élève du bétail remonte aux temps celtiques. Les chevaux · hongres gaulois (Gallici canlcrii), sont mentionnés par Plaute (Aulul., 3, 5, 21). « L’élève du bétail ne va pas à toutes les races : ¤ ni les Baslules, ni les Turdules (en Andalousi_e) ne s'y·adopnent : I U ' [Gnœus Tremellius Scrofu, l'un des interlocuteurs du De re msi., ami de Varron. Il fut l’un des commissaires de César pour le partage des terres de Campanie, et servit, on le voit, à l’armée des Gaules, sous le Proconsul. Il se quuliüe deprœtorius.] ‘ l'