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' _ I GUERRE DESGAULES 105 _ probablement le Proconsul agit de même au T regard des contrées _du nord-ouestiet du nord-est :. l’accès en était toujours difficile; il fallut se contenter d’une soumission nominale et peut-être d’une simple trève de fait 1. _ ' Ainsi la Gaule, ou si l’on veut la contrée en deçà du ssmssim ` ` . » » i ' . ], _ Rhin et au nord des Pyrenees, apres une guerre de huit °° ‘“ °"“° années seulement (696-703), était devenue la sujette 58-51 nv. 1.0. de Rome. A peine un an encore s’écoulera, et au com- · ' mencement de 705 la guerre civile éclatera en Italie, 49. Alors les légions romaines repasseront les Alpes, et il ‘ ' nerestera plus chez les Celtes que quelques faibles sta- A ‘ tions de recrues peut-être. Les Celtes pourtantne "se · ` lèveront plus contre- la domination étrangère, et', pen- dant que César, danstoutes les anciennes provinces, . · aura des ennemis a combattre, seule la région soumise la veille continuera d'obéir a son vainqu_eur.·Les Germains, - pendant cette époque décisive, ne renouvelaient plus leurs tentatives de conquêtes et d’immigration à poste fixe sur la rive gauche du Rhin. De même quand vient la _ · longue crise de la République, malgré l’occasion favo— ' rable, il n’y a ni insurrection nationale dans les Gaules, ` ni invasion. de la part des Transrhénans. Que si parfois _;; survient quelque explosion locale, comme chez_les Bello- ` vaques, par exemple, en 708, le mouvement reste isolé, 4e. · sans lien avec les troubles de l’Italie; et les lieutenants ‘ Ce n’est pas que les Commentaires le disent expressément,c0mme . bien on pense; mais Salluste, tout césarien qu'il est, en fait |’aveu ` implicite (fragm. hist: l, 9, éd. Kritz: omnis Gallia eis Rhenum atque inter mare nostrum et Occanum nisi qua a paludibus invia ( fuit, indomita). Et les monnaies en fournissent surahondamment la preuve. [Cesar, avant d’aller s`établir en quartiers d‘hiver chez les Atrébates, à Nemetocenna, fit une tournée en Aquitaine et dans la Narbonnaise, et distribua son armée dans plusieurs garnisons, de façon à tenir tout le pays dans sa main (ne qua pars Galliœ vacua ab easercitu essct; 8, 46). —— Comm, l’Atrébate, finit par se retirer che; · ·les Belges établis au delà du détroit, et se soumit plus tard, avec ses fédérés,_à Marc·Antoine. On a retrouvé dans le Sussex, le Surrey, ` le Hampshire, des monnaies d'or à son nom, à celui de ses lils Tin- · commius, Virica; Epillus (V. Evans, Coins of the ancient Britons, . London, 1864; et Beulé, Journal des Savants, janvier 1868). Ce fait j8l.l·€. ll!} gfâlld JOUY SUI les |'6l3l·l0|lS 00!1fl’3tBl'll8llCS €lll.l'C ·l8S CCHBS continentaux et insulaires.] ‘ · .