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‘i0` '. ·` LIVRE 111, UllAPl'1`l\E Xl — · reçu le droit latin : quant aux` colonies probablenient _ · contemporaines de Potent-ia, Pisaurmrt, Parme, M zttiiw, ' 185-l77 av. J.·c. Lima (570-577), elles eurent de suite la cité pleine. La . cause en est claire. Le droit latin visiblement en dc- ' l cadence,_·i1e pouvait plus lutter avec la cité 1·omaine. Et , 4 comme les colons, pour la plupart, sortaient désormais des rangs du peuple romain, il ne se trouvait plus per- A · sonne, même parmi les plus pauvres, qui consentît,. · fût-ce au prix diavantages matériels importants, à — échanger ses droits de citoyen contre la condition ini`é·= ` * _ rieure de la latinité. . ' _ 1,·at«iuas1tiu·i Enfin vint le moment ou le droit de cité romaine se du ;::‘c":L’mmc le1·ma à peu près totalement aux non-citoyens, commu- I est mint nautés ou individus. Vers l’an;400, avait cessé la pra= ` 1****5 ;‘;È“*‘“· tique des incorporations des villes conquises. On avait ` '· craint en étendant la cité outre mesure, d’arriv_er bien- totà une décentralisation dangereuse. De là la forma- ' tion descités de demi·citoyens_(II, p. 242). Mais 'aui * jourd’l1ui l’idee de la centralisation est abandonnée, et · le droit complet est donné à ces dernières villes, ou en- . 'core, des colonies nombreuses et lointaines se voient du _ premie1· coup investies des franchises romaines. Cepen- ' dant,_ la République ne recommence pas davantage les _ incorporations des anciens temps. Après la soumission ·, N de l’italie consommée, nul exemple ne se rencontre, à notre connaissance, d’une seule cité italienne admise à ` passe1· du droit fédéral au droit civique de Rome; et` _ très-vraisemblablement, lé fait ne s’est plus produit une , seule fois. D’ailleurs e11 élevant une barrière cont1·e la i liberté dudomicile, ·jadis juridiquement attachée lt la b · g cité passive, .la République avait sensiblement enrayé . _ I déja le mouvement qui transportait tous les jours dans ' ·` la classe des citoyens romains les individus apparte—‘ . nant a la classe des italiques. Le bénétice du cliange- .` ment de condition n’était plus guère accordé qu’aux